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Amar Ezzahi, né le 1er janvier 1941 à Beni Yenni, et mort le 30 novembre 2016 à Alger, est un chanteur, compositeur et interprète de chaâbi algérien.
De son vrai nom Amar Aït Zaï, Ezzahi est né le 1er janvier 1941 à Iboudraren daïra de Beni Yenni dans la wilaya de Tizi Ouzou.
C'est en écoutant Boudjemaâ El Ankis, dans les années 60, qu'il aima le chaâbi algérien.
Autodidacte, il apprendra le chaâbi sur le tas.
Il aura la chance d'avoir, dans son orchestre, durant quinze ans, un musicien de talent qui lui a transmis plusieurs qacidate, il s'agit de cheikh Kaddour Bachtobdji avec lequel il a commence à travailler en 1964.
Son premier enregistrement date de 1968, Ya djahel leshab et Ya el adraâ furent les deux premières chansons de son premier 45t. La musique et les paroles étaient de Mahboub Bati. En 1971, il enregistre trois 45t et en 1976, deux 33t. II compte trois chansons à la radio et quatre autres à la télévision.
Modeste, réservé, se confiant rarement, fréquentant souvent le café El Kawakib, Ezzahi, l'un des plus brillants interprètes du chaâbi des années 70, disparaît pratiquement de la scène artistique à partir de 80 et n'est présent que lors des fêtes familiales.
Il réapparaît le 10 février 1987 dans un récital à la salle Ibn Khaldoun à Alger pour s'effacer à nouveau.
Il meurt le 30 novembre 2016.
P.S. Pour plus de détails :
fr.wikipedia.org/wiki/Amar_Ez...
Les pionniers de la chanson chaâbi algérien !
Le chaâbi (de l'arabe الشعبي) est un genre musical algérien, né à Alger au début du XXe siècle. Le chaâbi signifie « populaire » en arabe, c'est l'un des genres musicaux les plus populaires d'Algérie. Il dérive de la musique arabo-andalouse.
Histoire
En parallèle du medh (chant religieux) qui est l'ancêtre du chaâbi, Alger possédait déjà un autre genre musical populaire qu'on appelle aroubi et qui puise ses modes dans la musique arabo-andalouse. Au temps de Cheïkh Nador (décédé en 1926) il y avait une pléiade d'artistes meddah (interprète du medh) tels que Mustapha Driouèche, Kouider Bensmain, El Ounas Khmissa, Mohamed Essafsafi, Saïd Derraz, Ahmed Mekaïssi, Saïd Laouar, Mahmoud Zaouche.
À l'orée des années 1920, certains meddah ont commencé à introduire des instruments à cordes dans leurs orchestres à l'image des orchestres du aroubi algérois. Cette époque a vu la prédominance des textes puisés dans les répertoires des poètes du Melhoun. Les musiciens ont commencé alors à adapter les textes interprétés aux modes andalous de l'école algéroise tout en travaillant la forme et l'orchestration. Le medh était confiné dans la casbah d'Alger surtout dans les fumeries, peu à peu les artistes ont commencé à se produire dans les cafés arabes d'Alger durant le mois du Ramadhan.
Cheïkh Saïd el Meddah de son vrai nom Malek Saïd a réalisé quatre enregistrements de textes profanes qui datent de 1924 et qui sont gardés par la phonothèque de la radio algérienne. Après le décès de Cheïkh Nador, c'est son élève M'hammed El Anka qui a pris le relais dans l'animation des fêtes alors qu'il n'avait que 19 ans. Sa jeunesse l'a aidé à avoir une nouvelle vision du medh. Il a pu donner une nouvelle impulsion au medh et a introduit dans les orchestres le Mandole algérien. Grâce aux moyens techniques modernes du phonographe et de la diffusion radiophonique, El Anka était devenu le promoteur du medh, il est considéré comme le plus grand interprète du genre. Les autres grands interprètes sont : Hadj M'Rizek,Hsissen,El Hachemi Guerouabi, Dahmane El Harrachi, Maâzouz Bouadjadj, Amar Ezzahi et d'autres plus récents.
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